[Musique]
[Trois logos sont affichés à l’écran : le logo de la Chaire Maintien à Domicile, le logo de la Fondation Université Bretagne Sud et le logo de la fondation Mines Télécom.
La Chaire Maintien à Domicile
[Musique]
[Des étudiants préparent une expérimentation avec des robots.]
[Une première personne prend la parole.]
« Comment collecter les datas, comment se servir des datas pour s'inscrire dans une logique de maintien à domicile ? »
[Une deuxième personne fait des tests sur un panneau lumineux. Elle prend la parole.]
« Une personne âgée risque de se lever dans la nuit sans allumer la lumière. Il faut pouvoir l'orienter à l'aide d'un chemin lumineux. »
[Un homme explique à un groupe d’étudiants.]
« Évidemment que le robot ne va pas remplacer le kiné, mais il va aider la personne dans ses tâches répétitives. »
[Une femme prend la parole.]
« Au-delà de leur rendre de l'autonomie, on peut même venir soutenir leur santé, voire l'améliorer. »
[Bruno Janet prend la parole. Il est titulaire de la chaire.]
« Cette chaire, elle a deux objectifs principaux. Le premier, c'est favoriser le maintien à domicile des personnes, qu'elles soient âgées, dépendantes ou même des personnes handicapées. Le deuxième objectif, c'est également de faciliter le lien social de ces personnes].
Deux écoles d’ingénieurs ; l’école d’ingénieurs de l’Université Bretagne Sud (ENSIBS) et l’École Nationale Supérieure Mines-Télécom Atlantique (IMT Atlantique).
[André Thépaut prend la parole. Il est co-directeur scientifique de la chaire IMT Atlantique.]
« L'idée évidemment, nous est venue de faire une chaire unique qui soit porté par l’ENSIBS et l’IMT Atlantique pour la partie scientifique. »
[Jean-Luc Philippe prend la parole. Il est co-directeur scientifique de la chaire ENSIBS.]
« Ça permet une grande complémentarité, d'aller aussi beaucoup plus vite. On est crédibles parce que ces sujets sont construits ensemble. »
[André Thépaut reprend la parole. Il est co-directeur scientifique de la chaire IMT Atlantique.]
« Grâce à la chaire, on va être plus facilement en contact avec le terrain et essayer de parfaire ce qu'on appelle, dans le jargon, des ruines technologiques, donc des projets qui paraissent innovants dans la tête des chercheurs, mais qui ne correspondent pas à des vrais besoins.
[Jean-Luc Philippe, co-directeur scientifique de la chaire ENSIBS, ajoute.]
« Cette chaire se concrétise autour d'appartements que j'appelle des appartements laboratoires. J'aime bien utiliser le terme de « creuset », c'est-à-dire que ce sont des lieux où vont travailler, ensemble, des enseignants-chercheurs, des ingénieurs qui sont personnels de la chaire, et aussi beaucoup d'étudiants.
[Des étudiants font des expérimentations sur des robots.]
[Lydie Caetano reprend la parole. Elle est ingénieure en mécatronique à la chaire Maintien à Domicile.]
« On a des personnes qui restent à domicile qui ont des très grandes difficultés à se déplacer à la maison. Donc la demande du CCAS de Lorient, c'était un meuble qui rapporte leurs objets du quotidien. »
[Maël Chevanche s’exprime. Il est ingénieur en systèmes embarqués à la chaire Maintien à Domicile.]
« On travaille, au niveau ingénierie, essentiellement en binôme avec Lydie Caetano. Elle est plutôt orientée mécanique mécatronique. Et moi, plutôt informatique et électronique embarquée. Et cette complémentarité-là fait qu'on peut monter l'ensemble des projets qu'on a pu développer ici. On a mis en place des scénarios d'usages domotiques, des scénarios de détection d'anomalies, de détection de lumière oubliée dans telle ou telle pièce, ou détection d'une chute. On a un sol connecté sur la surface de l'appartement. L'algorithme a détecté une chute qu’on voit sur l'écran. On retrouve un tableau de bord qui permet de voir une interface avec l'ensemble des différents équipements, que ce soit pour les piloter ou que ce soit pour collecter des informations des différents capteurs
[Lydie Caetano, ingénieure en mécatronique, ajoute.]
« Il y a des très grandes problématiques de dénutrition et de malnutrition des personnes en situation de handicap et des personnes vieillissantes. L’objectif des plaques de cuisson, ça va être de les sécuriser et de pouvoir proposer un séquencement de recettes adaptées à la capacité cognitive des personnes, mais aussi de gérer les denrées alimentaires par le montage de listes de courses adaptées. »
[Un robot montre un exercice de gymnastique douce. Il ramène ses bras devant son visage en parlant.]
« Ramenez les bras devant en expirant. »
[André Thépaut s’exprime à propos d’un projet en cours. Il est co-directeur scientifique de la chaire IMT Atlantique.]
« Nous travaillons là dans le cadre d'un projet qu'on appelait KÉRAL : kinésithérapie et rééducation pour l'assistance à la personne. Est-ce que le patient réalise l'exercice facilement ou difficilement ? Est-ce qu'il a des douleurs ? Est-ce que le rythme cardiaque s'accélère ? On va essayer de capter toutes ces informations physiologiques pour personnaliser encore plus les exercices en fonction du patient. On voit qu'il est réalisé avec une imprimante 3D. On a souhaité ajouter une articulation pour faire ce mouvement. »
[André Thépaut montre un mouvement de déhanché les bras écartés. Il ajoute].
« On a fait évoluer le robot en fonction de la demande des professionnels de santé.
[Le robot vu précédemment baisse ses bras et dit]
« Vous pouvez relâcher. »
[Un écran d’ordinateur montre un bras articulé modélisé en 3 dimensions]
[Samia Benferhat prend la parole. Elle est doctorante de la chaire.]
« Nous aurons deux cobots. Un combo qui sera fixe sur un plan de travail, un cobot mobile qui va s'occuper de ramener des objets ou des aliments à la personne. Et bien sûr, nous aurons une cuisine qui sera totalement domotisée. Un exemple de scénario serait la préparation de pâtes ou bien la préparation d'une soupe. »
[Lydie Caetano, ingénieure en mécatronique, reprend la parole.]
« Grace à la technologie et à des solutions assez simples mais assez intelligentes, on va pouvoir changer le quotidien de personnes du tout au tout. »
[Maël Chevanche s’exprime à nouveau. Il est ingénieur en systèmes embarqués à la chaire Maintien à Domicile.]
« J’ai travaillé pendant une dizaine d'années dans le privé en tant que développeur de systèmes embarqués. Lorsqu’on m'a proposé de venir rejoindre l'équipe maintien à domicile, pour moi, c'était apporter ma pierre à l'édifice. »
[Bruno Janet continue. Il est titulaire de la chaire.]
« Tout le monde est concerné par ce vieillissement. Dans toutes les familles. »
[André Thépaut, co-directeur de la chaire IMT Atlantique, dit.]
« Tous ensemble, on essaie d'imaginer des services qui peuvent répondre à des vrais besoins. Et tout ça dans le cadre de partenariats avec soit des services d'action sociale, soit avec des centres de rééducation, soit dans des projets pour des EHPAD. On a de nombreux atouts. Peut-être qu'un des principaux, c'est d'être en lien avec le centre de rééducation de Kerpape. »
[Bruno Janet, titulaire de la chaire.]
« On a déjà des premiers résultats, des premiers travaux. On a été capables de marier les collectivités locales, toutes : un département, une métropole, une agglomération, une région, mais aussi des acteurs privés comme La Mutuelle Générale, Orange, Le Crédit Agricole.
[André Thépaut reprend.]
« Un aspect qui me tient aussi beaucoup à cœur, c'est le développement économique. Je suis persuadé que de nouveaux métiers vont apparaître autour de nos travaux. »
[Bruno Janet, titulaire de la chaire, conclue.]
« Notre ambition, c'est que notre petite chaire, qui est leader en Bretagne, trouve une entreprise dans l’écosystème français qui a envie de nous accompagner pour déployer ces services. »
[Musique]
Remerciements :
Bruno Janet : titulaire de la chaire Maintien à Domicile.
Jean-Luc Philippe : co-directeur scientifique, ENSIBS.
André Thépaut : co-directeur scientifique, IMT Atlantique.
Véronique Bosc-Burel : secrétaire générale, Fondation de l’Université Bretagne Sud
Lydie Caetano : ingénieure en mécatronique.
Maël Chevanche : ingénieur en systèmes embarqués.
Samia Benferhat : doctorante.
Gabriel Dily : étudiant en 3e année de mécatronique, ENSIBS.
Riwan Gironnet, étudiant en 3e année de mécatronique, ENSIBS.
[Logos de La Mutuelle Générale, d’Orange, de Hillrom, du Crédit Agricole Finistère, de Bretagne Sud Habitat, de la Région Bretagne, du Conseil Général du Morbihan, de Brest Métropole et de Lorient Agglomération.]
Film réalisé par La Mutuelle Générale.