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Transcription textuelle de la vidéo : « La Mutuelle Générale soutient le projet Démos de la Philharmonie de Paris »

[Musique]

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Le projet « Démos »

[Musique]

[Plusieurs personnes expliquent ce qu’est le projet « Démos » et ce qu’il représente pour eux.]

[Gilles Delebarre prend la parole. Il est directeur délégué et co-fondateur du projet « Démos » à la Philharmonie de Paris.]

« Démos, c’est un projet de démocratisation culturelle destinée à des enfants de 7 à 12 ans, qui vivent soit dans les quartiers classés « Politique de la ville », soit dans des zones rurales éloignées des institutions culturelles comme la nôtre, voire même d'écoles de musique. Bien sûr, l'idée est que ça puisse venir enrichir leur capital culturel et que ça puisse influencer leur parcours de vie. Renforcer leur capital pour qu'ils puissent élargir leur choix en grandissant. »

[Musique]

[Sally prend la parole. Elle a 16 ans et fait partie de « L’orchestre des Jeunes Démos ».]

« Ce qui est bien avec la musique, c'est que ça peut permettre de montrer aux gens que ça veut pas dire qu'on vient d’un certain endroit ou d'une certaine classe sociale, qu’on peut pas être ouvert à tout, et que le fait que je fasse de la musique classique me permet un peu de sortir d’une certaine boîte dans laquelle on aurait pu me mettre. » 

[Monsieur Gilles Delebarre intervient à nouveau.]

« Le projet « Démos » a voulu montrer, d’une manière volontariste, que ce patrimoine musical classique qu’on dit plutôt réservé à des élites, peut s'adresser à une population extrêmement large. » 

[La jeune Sally prend à nouveau la parole.]

« Le cycle de base « Démos » dure 3 ans. Dans mes souvenirs, on travaille 4 heures par semaine dans le centre. » 

[Monsieur Delebarre ajoute.]

« En gros, c'est 120 heures par an pendant 3 années pour une même cohorte d'enfants. C’est-à-dire qu’un enfant qui entre dans « Démos », il y entre pour 3 années et il pratiquera la musique régulièrement 4 heures par semaine. »

[Thalia prend la parole. Elle a 10 ans et fait partie de « L’orchestre Démos d’Angers ».]

« J’ai commencé il y a 3 ans avec le projet « Démos ». Ça me fait du bien d’apprendre la musique parce c'est agréable pour moi de faire de la musique. Depuis que je suis à « Démos », je me suis fait des nouveaux amis. C'est mon premier concert à Paris et je suis un petit peu stressée. Mais sinon ça va. »

[Sally intervient à nouveau.]

« Le principe de la musique, il faut quand même une certaine rigueur. Donc déjà on apprend à être sérieux. Et puis ça nous permet aussi de nous détacher de l'école et donc de mieux savoir se concentrer sur des choses. Je pense que ça aide aussi un peu dans le développement social. »

[Solène s’exprime. Elle a 10 ans et fait partie de « L’orchestre Démos de Paris ».]

« Moi je joue du tuba. Au début, je voulais faire de la trompette comme un peu tout le monde car la trompette c'est ce qui a de plus connu. La première fois que j'ai pris mon instrument, j’étais un peu stressée, mais j'ai tout de suite j'ai senti un bon contact. »

[Thalia ajoute.]

« Je pense que je serais capable de jouer du piano parce que je sais comment on utilise le piano et je connais déjà les le solfège. C’est très facile d’apprendre le piano. »

[À nouveau Sally.]

« Je pense que le fait de pratiquer la musique au sein de « Démos » ça peut nous apporter énormément de confiance en soi, parce que des choses qui pouvaient nous paraître impossible il y a 2 ou 3 ans, deviennent très simple maintenant. Donc ça nous permet de comprendre qu’avec du travail, de la détermination, un peu de patience, il n'y a pas grand-chose qui n'est pas faisable. »

[Musique]

[Christophe Morin prend la parole. Il est directeur mécénat et développement à la Philharmonie de Paris.]

« L'ADN de « Démos » c’est d'aller contre les habitudes sociales et culturelles de ce pays. Au fond, c’est donner sa chance à chacun puisque l'idée est que même si je suis un jeune dans une banlieue réputée difficile, avec un milieu familial qui à aucun moment ne me donnera accès à la musique classique, et bien pendant 3 ans grâce au programme « Démos », ils vont pouvoir rejoindre un orchestre et apprendre un instrument. Et bien cette idée de rebattre les cartes pour tout le monde, elle est vraiment partagée avec La Mutuelle Générale. Ça fait vraiment partie des valeurs défendues par l'entreprise. Et je pense que c'est une des raisons pour lesquelles ils n’ont pas eu de mal à se convaincre de rejoindre « Démos ». »

[À l’écran, il est montré la fin d’un spectacle classique avec une standing ovation.]

[Applaudissements]

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